Mesurer notre impact environnemental
L’environnement est l’affaire de tous et la Polynésie française n’est pas épargnée par le changement climatique. À nous de cerner les mesures à prendre et les habitudes à adopter maintenant pour préserver notre environnement. Toutefois, afin d’établir un plan d’actions pertinent pour l’entreprise, il faut au préalable mesurer l’impact qu’à son activité sur l’environnement. A Tahiti, la réalisation d’un premier bilan de gaz à effet de serre (GES) a été finalisée à l’aide de la méthodologie du Bilan Carbone® en 2014. Cette étude s’est faite sur la base des données de l’exercice 2012 et a permis de déterminer les postes d’émission les plus importants. A la suite de cette analyse, des actions de réduction ciblées et spécifiques à l’entreprise ont ainsi été proposées et mises en place. Ce bilan sera reconduit tous les 3 ans afin de constater l’évolution de nos émissions. D’ici 2025, par la réduction de consommation énergétique et les achats responsables, notre site de Tahiti s’engage à réduire l’empreinte Carbone de ses produits de 10% et d’appliquer cette méthode de mesure dans son site industriel en France métropolitaine. Nous programmons ainsi de réduire de 70% notre consommation énergétique dans le but de tendre vers une autonomie énergétique.
Maîtriser les effluents et déchets
Les secondes vies données à certains déchets nous permettent de réduire notre impact environnemental en les détournant des circuits classiques de collecte. Néanmoins, avant ces actions de valorisation, notre démarche fut tout d’abord de mettre en place des actions de tri. Notre site de Tahiti compte sept catégories de déchets. Parmi ceux-ci, on retrouve la catégorie des végétaux et matières organiques qui sont alors compostés sur site. Ce type d’action permet de nous inscrire dans une politique d’économie circulaire. En 2016, deux déchets de production dans nos process industriels, coques de Tamanu et pulpe de Noni, ont trouvé une seconde vie dans notre plantation agricole. Ces exemples de valorisation démontrent qu’il est possible de considérer des déchets comme une ressource à exploiter. En ce qui concerne la gestion de l’eau au sein de notre unité de production, des études ont été menées au niveau des postes consommateurs d’eau. Des procédures ont été mises à jour de façon à fournir des recommandations pour une utilisation raisonnée de l’eau et des sensibilisations ont été effectuées en interne pour une meilleure maîtrise de cette ressource. Nos installations en France métropolitaine possèdent une gestion de consommation d’électricité, d’eau et une station de retraitement de polluants qui permet de rejeter des effluents à faible taux de matières inorganiques dans le réseau d’évacuation.
Développer l’éco-responsabilité
Notre groupe place l’éco-responsabilité au cœur de sa stratégie en sachant que nous avons chacun un rôle à jouer dans les choix à faire pour assurer la protection de l’environnement. En interne à Tahiti, nous soutenons une dynamique de sensibilisation auprès de nos équipes. Les thèmes retenus ciblent les difficultés rencontrées par l’ensemble des employés ou l’amélioration continue. Il s’agit d’impliquer le plus grand nombre d’entre eux, de les faire adhérer à la démarche de l’entreprise et de les rendre acteurs. Ce sont des bonnes pratiques que chacun peut reproduire en dehors de l’entreprise. Aussi, chaque nouvel entrant est sensibilisé à l’éco-responsabilité dès son premier jour. En externe, nous affichons une participation active à la promotion des bonnes pratiques. En effet, nous essayons de partager de façon très large ces gestes au travers d’événements, de rencontres ou de reportages télévisés. Lors des visites de notre unité de production à Tahiti, nous insistons tout particulièrement sur ces gestes et notre démarche afin de sensibiliser les consommateurs à devenir beaucoup plus exigeants dans leurs décisions d’achats. Dès qu’il nous est possible de le faire, nous tenons également à partager nos modèles de production agricole et axons notre discours sur la permaculture qui consiste à favoriser le développement des organismes vivants du sol.